Marie Alice lé in fanm kréol… sa minm. La cinquantaine assumée, mère et pourquoi pas grand-mère… Les cheveux sont grisonnants et les bouffées de chaleur sont les effets du réchauffement climatique… à moins que ce ne soit… non, c’est bien le réchauffement climatique, na pu de saison, kossa ou veu…
Elle arrive sur des talons, pas sur la pointe des pieds, sans gros sabots mais sans tabous non plus, elle va raconter sa vie de femme réunionnaise et parler pour toutes et tous. #fanmkréol est l’occasion de poster une parole de Femme bien plus que d’Artiste.
Parler de… et pour… celles et ceux qui en sont à leur deuxième voire troisième vie, les tentatives plus ou moins désespérées, pour être en harmonie, pour plaire, pour convaincre ou pour angréné détrwa maloki. La femme de cinquante ans, trop jeune pour être vieille et trop vieille pour se dire jeune navigue dans cinquante nuances de gris et de rose.
Tantôt fanm-trandision, tantôt fanm-poupét, tantôt fanm-maoré, tantôt mamie-résistante… en se glissant encore et toujours dans toutes sortes de peaux créoles, Marie Alice veut nous livrer les incohérences du temps présent, pour nous libérer tous dans un grand rire salvateur et bienfaiteur !
Un seule-en-scène irrésistible ! Une thérapie de groupe brillamment animée par une humoriste qui porte l’art de l’autodérision à son sommet et qui nous invite d’ores et déjà à répéter ce mantra : « J’accepte et mon cœur reste ouvert ».
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