​​Les arts décoratifs chinois, les légendes et la poésie se sont inspirés abondamment de créatures réelles ou imaginaires, d’oiseaux, de poissons et d’insectes, pour véhiculer croyances religieuses et valeurs morales, hiérarchiser le pouvoir, ou servir de langage symbolique dans les « messages cachés », qu’ils soient auspicieux ou menaçants. Également, leur rôle prophylactique contre les maladies infantiles se décline dans les textiles, en « souliers-tigres » à grelots, bavoirs et bonnets aux ornementations protectrices.

​Les « Gardiens de toit » anti-foudre, ou le bouclier des « Cinq Venimeux » contre piqûres et morsures, rappellent qu’autrefois, les superstitions étaient la seule arme contre l’adversité.
Gastronomie, pharmacopée, zodiaque, rites et objets funéraires, carrés de mandarins, talismans démonifuges : la richesse des représentations, les applications diverses au quotidien, hier comme aujourd’hui, semblent une source inépuisable.

Pour compléter ce tour d’horizon, les grillons, « gladiateurs d’arènes » ou « divas des champs », nous offrent un regard étonnant sur une culture millénaire spécifique, avec des concours de chant ou des combattants qualifiés de « Grands Maréchaux », véritables vedettes des divertissements traditionnels d’automne…

Un ensemble d’objets en lien, issus de la collection privée de Anne DEPIGNY, seront présentés au public après la conférence.

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 MADOI – Domaine de Maison Rouge
17a, Chemin Maison Rouge à Saint-Louis